lootus

nadzieja

Mercredi 16 décembre 2009 à 22:40

Je m'insupporte moi même. Il y a deux mois, j'aimais avoir l'impression de retrouver mes 15 ans. Maintenant c'est lourd. Difficile. Fatiguant. La fatigue revient de plus en plus. Elle tombe. Inlassablement. Semblable a cette neige qui tombe depuis plusieurs heures maintenant. Elle tombe. Tout d'abord légère. Peu a peu, elle dissimule le sol. Elle le recouvre. Puis elle l'alourdit. Le cache. La sensation de retrouver mes 15 ans est identique. Je me sens lourde. On ne me voisp lus. On ne vois plus que cette coquille qui m'enroule, m'entoure. Je m'en fait un manteau pour me blotir dedant. Elle a malgrès tout un côtè protecteur. Elle me rassure. Me protège. Me tient chand. Mais me perd par la même occasion. C'est comment d'être moi déjà? J'ai oublier. Deux mois et je ne me rappel plus de moi. Peut être que je change? Non. Non. Ce n'est pas un changement. C'est une régression. Passagère. Je me retrouverai. Un jour au coin d'une rue, d'une personne, je me retrouverai. Je me salurai comme une vielle amie qu'on revoi après une longue absence. Il y aura ce petit moment de flottement, celui ou l'on ne sais pas trop quoi dire, ni quoi faire. Puis je me prendrai par la main, heureuse d'enfin me revoir. Et je rentrerai chez moi. Ce sera comme aprés un long voyage. Oui je me retrouverai. Je le sais. En attendant, je guètte. Non pas l'instant, le lieu ou la personne qui me permettra de me retrouver. Mais le reste. Je guette le monde, l'univers, la beauté, la simplicité, la vérité. La vie. La Vie. La vrai. Celle que j'imagine.


"Tous ces coeurs enfermés avec des clefs et des chequiers" Anna Gavalda L'échappée belle.

Mardi 15 décembre 2009 à 20:54

Des fois je me dit que je doit le faire exprès. Inconciemment peut être mais bon, une partie de moi doit le vouloir. J'ai encore réussit a me ridiculiser. Ca devient une habitude à ce rythme. J'ai pourtant fait attention au début, mais il faut croir que c'est plus fort que moi. Je ne sais pas comment je m'y prend.

J'ai presque cru que j'allais réussir a lui parler. Mais bon il ne faut pas rever non plus. De toute façon, plus le temps passe, plus je me dit qu'il a vraiment un air arrogant collé en permanance sur le visage. L'air d'un parfait petit con (voir ici enculer). Pourtant je déteste juger les gens sans les connaitres, mais bon on va faire une exeption pour lui. Bien que j'aimerai le connaitre justement. J'en profiterai pour vérifier si c'est vraiment un parfait petit con (ce que je n'espère absoluement pas). Et puis lui il tombera sous mon incroyable charme, il succombera à mon magnifique sourire (signé colgate). Et puis forcément il verra que je suis une fille formidable ... et puis... et puis... Non, écoutons ce que dit le viking, c'est une mauvaise idée. Il est plus doué que moi pour ce genre de chose. Mais bon aprés tout... Aller un jour je serai vraiment une grande fille, courageuse et tout et tout, et je lui parlerai et la... Bon il faudrais peut être que j'arrète de divaguer deux minutes, en plus je radote. J'aime toujours autant écrire pour ne rien dire...


... Le pire, c'est que je pourais parler de ça pendant des heures. Et des heures. Et des heures. Oh je pourais le faire quand je me serai fait jetter par un petit con égocentrique et sans coeur parce que je suis trop exubérante, hystèrique, ou toute autre choses de ce genre. Me dire que c'est forcément un con (en dehors du fait que toute personne le connaissant un petit peu m'as dit qu'il est réellement comme ça), c'est une façon de me protéger, de me dire que ça n'en vaux pas la peine. Parce que ça n'en vaux pas la peine! Hein? Enfin je crois. Enfin je pense. Enfin j'en sais rien. De toute façon les bisounours se font toujours avoir c'est bien connu. En tout cas moi je le sais. C'est toujours comme ça. Et puis je ne vais pas pourquoi ça changerai avec lui. Pourquoi il changerai.



En même temps mes traumatisme sont de sa faute, il avais cas pas rester une heure a côté de moi! Merde! (Bien sur il ne sais pas que ça peut me perturber autant, au point que je pollue encore plus le net avec de la merde!)


Il a raison, ne jamais flasher sur un mec que l'on ne connais pas, c'est mauvais, on ne sais pas dans quoi on met les pieds!

Vendredi 11 décembre 2009 à 19:51

Je me sens vide, vide et fatiguée. Encore une semaine qui va commencer. Ce sera dur, comme c'est dur. Partiels, réunions, révisions,encore partiels, une petite manif au milieux de tout ça... Je suis fatiguée. Mare de toute cette merde incommensurable. Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas comment, je ne sais pas avec qui, mais une chose est sur, c'est que j'y vais. La tête la première ou à reculons je ne sais pas, mais j'y vais. Je me sens grosse, je me sens moche. Ca va passer, comme a chaque fois. J'arrive a me sentir a peu près jolie quand il me dit que j'ai un beau sourire ou que je suis charmante. C'est rare. Et ça n'arrivera plus. Tant pis. Ou tant mieux. Ca réglera peu être une partie de mes petits problèmes. Bref. Heuresement, il y a des choses merveilleuses dans ce bas monde. Des choses comme des soirées entre potes. Un pub breton, de la bière bretonne, de la musique irelandaises, des conversations bancales ou non, des rires, des sourires, une nuit trop courte, un sourire au reveil, une nouvelle journée pleine de promesse qui commence... Comment est-ce que je peut être aussi pessimiste et opimiste en aussi peut de temps? Mon côtè bisounourse qui reprend le dessus probablement. Même quand tout vas mal je ne peu pas m'enpécher de trouver des choses belles dans ce mondes. Des choses insignifiantes, et pourtant belle. Comme la neige qui tombait aujourd'hui. Ou une aprés midi banale de décembre. Ou la musique de Janis Joplin. Ou un film au cinema. L'imaginarium du docteur Parnassus. Magnifique. Génialisime. Bleufant. Troublant. Brillant. Formidable.

Jeudi 3 décembre 2009 à 21:09

J'ai rendu les clés. C'est con. C'est rien. Et pourtant.
Ca ne fait pas mal. Ca devrait, mais ça ne fait pas mal. Elle était symbolique cette paire de clés. Elle me rattachait à ma vie passée. A nous. A ce que c'était. A la période la plus heureuse et la plus triste de ma vie. Enfin il me semble. C'était nous. Mais il n'y a plus de nous maintenant. Les mensonges, l'igorance, le temps on effacés ce Nous.  Je devrais être triste, ou être soulagée, mais rien... Rien... Rien du tout. Je ne comprend pas. Je ne me comprend pas. Je suis fatiguée. Encore. Toujours. Ca doit faire trois ans que je suis fatiguée. Il devrait me manquer pourtant. J'ai rendu les clés. Il n'y a plus rien. C'est fini. Le manque d'emotion me donne envie de pleurer. Mais non. Je ne peut plus y aller. J'ai rendu les clés. Je ne suis même pas rentrée. Je ne le voulais pas. Peur de la nostalgie. Ou de lui. Ou de la mort de ce nous. Pourtant il me parle encore. Voir plus qu'à l'époque de Nous. Mais c'est plus pareil. Ce n'est plus nous. Ce n'est plus lui qui sais tout de ma vie. Ce n'est plus lui que je vais trouver quand je vais mal. Ce n'est plus à moi qu'il parle des pompiers. Ce n'est plus à moi qu'il raconte ses journées. Ce n'est plus à lui. Ce n'est plus à moi. Ce n'est plus nous. J'ai rendu les clés. C'est fou tous ce qu'une simple paire de clés peut vouloir dire. Un symbole. C'est fini j'ai rendu les clés.
Pourtant mon nom est toujours sur la boite aux lettres. Peut être que c'est pour ca que je ne suis pas triste. Mon nom est toujours présent. Là. Sur cette boite aux lettres qui fut jadis la mienne aussi. La notre. Je suis toujours là. Mais je ne veux plus être là. C'est fini. Mais c'est quand même dur. C'est rassurant d'être toujours sur la boite aux lettre. C'est comme s'il me gardait avec lui. Malgrès tous ça. On est plus ensemble. Plus de nous. Mais je compte quand même. Différement, mais je suis là. C'est rassurant. Tout cela a bel et bien éxisté. Ce n'était pas un mensonge. C'était vrai. C'était nous. On sera toujours là. Même si Nous n'éxiste plus.

 
J'm'en fou pas mal, il peut m'arriver n'importe quoi j'm'en fou pas mal, j'ai mon passé qui est à moi c'est peut être banal, mais ce que les gens pensent de vous, ça m'est égal, j'm'en fou!
 
 
J'ai rendu les clés et j'm'en fou pas mal...ou pas.
 

Mardi 1er décembre 2009 à 21:17

J'ai des déséquilibres psychiques. Enfin on appel ça être névrosée. Ca fait plus "classe". Tout ça à cause d'un simple traitement. On m'avais pas prévenu pour ce genre d'effets secondaire! Je suis fatiguée. Pas la fatigue physique. Non c'est de la fatigue morale ou je ne sais quoi. Je passe du rire au larme. Autant vous dire que je fait un "one woman show" a la fac. Ca amuse la galerie au moins. C'est déjà ça. Je passe un peu pour une dingue aussi. Mais bon ça on s'en tape si je peut me permettre. Quoi que ça pose un petit problème à mon égo quand ma crise se passe au moment où je fait signer des pétitions. Oui, quand je LUI fait signer la pétition. Lui. ( Lui. C'est personne et quelqu'un à la fois. C'est important et dérisoire. C'est tout et c'est rien. C'est le type qui joue avec mon pauvre petit coeur, déjà malmené, sans même le savoir. Quoi qu'il doit vaguement s'en douter ou alors il est sèrieusement con (pitié qu'il soit stupide, qu'il soit stupide je vous en prie). Lui c'est ... compliquer. Il est beau. Trop. Un petit côté Ken qui me gène un peu. Un salop reconnu. Un type qui ne s'interesse pas à moi. Ce genre de gars ne s'interesse pas aux filles comme moi. Mais c'est peut être pour ça qu'il me plais aprés tout. Mon côté masochiste reprend le dessus. Un jours c'est juré je lui parlerai...pour autre chose qu'une pétition...ou pas. Je sais pas. ) J'aurai dût anticiper. Mais ce n'est pas de ma faute si il est arriver au moment où mes mains se sont mises a tembler, et que j'ai fait tomber toutes mes feuilles. Non non ne chercher pas un rapport de cause a effets. Ca n'a strictement rien a voir. Je suis complètement névrosée. Je me demande presque si je ne suis pas un peu névrosée a cause de lui en fin de compte. Je sais pas. Toujours est-il que j'arrète ce putin de traitement. Fini. Marre. Ras le bol. Je ne veux plus être fatiguée H 24. Je ne veux plus passer du rire aux larmes. Je ne veux plus froler la crise d'hystèrie 15 fois par jours. Ah, et j'avais oubliée les pertes de mémoires. C'est simpas quand on rédige un exposé. M'enfin bref on s'en tape. Je ne suis pas ici pour une thérapie (dont je n'est absolument pas besoin de toute façon.) Mon dieu que j'écris mal aujourd'hui. Enfin plus que d'habitude je veux dire. J'ésiterai presque à poster cette choses. Mais ça me défoule. J'écrirais mieux demain. Ou tout a l'heure. Oui un joli petit texte sur les souvenirs électrisés a mes paupières. Pas que les souvenirs d'ailleurs. Mes pensées aussi. Mes actes. Mes amours. Mon dieu je fait dans le mélodrame maintenant. Ca en devient pitoyable. A quel moment ma vie sentimentale a-t-elle pris le pas sur le reste. Ca doit avoir un vague rapport avec le fait qu'il m'est quitté, qu'il me manque ( non pas le même, pas Ken, mes histoire d'amour - ou plutôt mes non-histoire d'amour - sont palpitante), qu'elles n'ont que leurs copains en sujet de conversation (bon la j'en rajoute un peu. Bon d'accord beaucoup.)

 
De toute façon, tous le monde le sais, les histoires d'amour finissent mal en général.

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