Une cigarette. Un besoin. Comme celui de venir écrire ici de plus en plus souvent. Pour rien. Pour tout. Pour moi. Venir étaler mes sentiments. Ma vie sentimentale. Rien d'autres. Je reste dans les classiques. Que pourrais-je raconter sinon? Ma vie de famille? Non.  Ma vie d'étudiante? Non plus . Mes assoc? Toujours pas. Mes troubles voila ce que je raconte.  L'amour est un langage universel parait-il. Ici je met à plat. Je vois où j'en suis. Où je me suis perdue. Je me recentre. Je me regroupe. En même temps c'est moi. Ma vie. Je me raconte. Avec eux. A travers eux. L'un mon passé,ce que j'étais, mes regrets, ce à quoi je me raccroche, cette nostalgie. L'autre, mes hormones, comme tout le monde elles sont présentes, sans fondement mais présentes malgré tout. Et lui, presque mon coeur, ce qui s'en raproche le plus. Il est lié au premier, aux émotions perdues, c'est pour ça qu'il s'en raproche seulement. Presque c'est tout. C'est mieu que rien. Mon passé, mes hormone, mon coeur. La partie de ma vie que je ne comprend pas. L'ironie perpétuelle. Le premier attend de voir sa copine, les deux autres sont avec elles. Les trois habitent loin. Ironique.
    Une envie de cigarette, encore. D'alcool. De musique assourdissante.  De chansons d'amours. S'abrutir a la musique. De se rouler en boule sous sa couette. D'attendre. De vivre. De continuer. Envie d'amour.

Je ne voudrais pas creuver avant d'avoir usé sa bouche avec ma bouche, son corps avec mes mains, le reste avec mes yeux, j'en dit pas plus, faut bien rester révérentieux.
Boris Vian. "Je ne voudrais pas creuver"